Les chroniques du Padre
--> Partie 2 - rencontres
Partie 2 - rencontres
Cette deuxième partie des chroniques du Padre concerne la journée de samedi. Trois moments sont mis en évidence, pour des raisons plus ou moins différentes ; pour ce qui concerne la première partie, je vous dis seulement qu'elle aura une certaine importance dans le prochain article. La deuxième partie, eh bien elle se distancie de tout ce que j'ai raconté jusqu'à là, mais c'est un événement qui ne peut pas être laissé de côté, un événement de la plus grande importance. Et pour ce qui concerne la troisième partie, il s'agit d'une transition vers ce qu'on pourra lire dans le dernier volet de la trilogie. Donc allons-y
Dans le train
Une demi heure de train. Telle est la distance entre les deux plus grandes villes du Canton de Neuchâtel. Trente minutes pendant lesquels on passe de la ville au bord du lac, avec son littoral, ses plages et son brouillard, à une ville qui est la plus haute de Suisse, où il y a souvent du soleil et où la neige tombe très tôt en automne... Une demie heure de train à occuper en regardant le paysage défiler, et en écoutant l'album "American Life" de Madonna.
Arrêt de Chambrelien : le train s'arrête, on change de locomotive car il nous faut partir en sens invers pour monter à La Chaux-de-Fonds. On repart et moi je change de siège pour m'adapter à nouveau sens de marche du train. Et c'est en ce moment que mon regard tombe sur un jeune homme assis au fond du vagon. Il a l'air familier et dans ma tête je commence à réfléchir pour savoir où je l'avais rencontré. Peu à peu des morceaux d'informations s'unissent pour définir un souvenir assez clair ; ce mec je l'avais vu au Bikini Test à La Chaux-de-Fonds justement, le soir que j'étais allé voir le spectacle de transformisme avec Alain et les deux Stéphane. Dans ma tête je cherchais aussi son nom, mais je ne le trouvais pas...
Je le fixais, mais lui il regardais déhors, il regardait aussi le paysage défiler derrière la vitre (c'est ce que j'essayais de faire, sans succès depuis que mon regard avait été attiré par ce jeune homme). D'autres souvenirs me revenaient à l'esprit ; des commentaires d'Alain et de Stéphane : "ce gars est superficiel et matérialiste". Hélas je n'étais pas bien placé pour le dire... en vérité on avait jamais parlé les deux et jamais ça se passerait... Arrivée à la gare de La Chaux-de-Fonds ; tout le monde descends ; je passe devant lui et on se regarde pendant quelques secondes... je ne sais pas son nom et mon regard se fixe sur la porte que je dois franchir pour sortir du train... Je ne le reverrai pas pour un moment... et pourtant cette certitude sonnait fausse dans ma tête.
la rencontre
Descendu du train, je n'ai pas dû attendre longtemps avant de voir deux visages connus venir vers moi. Guillaume et Jennifer (ceux-ci sont leurs prénoms sur joueb), arrivent et tout de suite on se met on route vers un bistrot pour boire un verre. Tout de suite le discours vire sur Madonna et "Hung up" ; je raconte à Guillaume (avec qui j'avais déjà longuement discuté du nouveau single de Madonna) que j'avais finalement entendu la version album et que j'aimais bien. Puis on a parlé de plein de choses différentes et c'était vraiment agréable... On se foutait de moi parce que j'ai pris tout mon temps pour boire ma monaco (une panachée avec du sirop de grenadine). Mais bon, c'est la vie.
En tout cas on a discuté et ri de tellement de choses (les accents suisses, la musique sur mon ipod, ma fête d'anniversaire, mes amours... bref). Ils sont geniaux ces deux jeunes et ça m'a vraiment fait plaisir de les voir (de plus qu'on se vois si rarement...). Après coup, en revenant sur Neuchâtel, je me suis rendu compte que je n'ai pas été capable de poser à Jennifer une seule question sur son voyage en Australie (je crois que ça pourrait être une bonne excuse pour nous revoir bientôt). Pour ce qui concerne Guillaume, je pense qu'une bonne excuse pour nous revoir c'est des leçons du Sudoku, un petit jeu de logique qu'il a essayé de faire avec des résultats, j'oserais dire, mitigés.
Mais le temps à notre disposition n'était pas long... Deux petites heures très intenses, avant de reprendre mon train et redescende sur Neuchâtel (où, pour une fois, le soleil brillait).
fatigue
Voyage de retour, seul dans le petit train. Cette fois il n'y a pas eu de rencontres comme à l'allée et d'un certain côté j'en suis content. Je suis fatigué, j'ai envie de rentrer et de me poser sur mon lit ; les derniers jours ont été eprouvants ; beaucoup de boulot pour ma fête, une soirée qui s'est terminée à 3 heures du matin et un réveil assez brusque quelques heures après... Un coup de fatigue que j'attendais mais plus tard. Le soir je suis censé sortir avec quelques amis et je dois être en forme. Tout à coup la seule envie que j'ai c'est de rentrer, me poser devant mon pc, écouter le CD que je viens de m'acheter, ou bien me poser sur mon lit et lire...
Rentré à la maison je cherche donc à satisfair mon envie de relax, mais je ne peux pas... il y a les rangements à faire, et puis plein de petits trucs, et quand finalement je suis prêt à me mettre sur mon lit et lire je reçois un message d'Alain qui me donne rendezvous en ville pour 21 heures.
Donc le temps à consacrer au relax est vraiment compté ; quelques pages de "La coupe de Feu" et puis c'est de nouveau parti pour une autre soirée en ville. Et pas n'importe quelle soirée...
fin de la deuxième partie de cette chronique. La fin dans le prochain article.
Impressive
Ecrit par Impressive, le Dimanche 23 Octobre 2005, 22:00 dans la rubrique "Le Journal Intime".
