Pensées éparses
--> un florilège
Pendant quelques jours je ne vous ai pas donné des nouvelles de moi... Je me suis contenté de vous présenter le dernier effort discographique de Madonna (sur lequel je ne reviens pas ici), mais pas des nouvelles sur ma petite vie et mes petits tracas de tous les jours. Effectivement il n'y a pas grande chose à dire...
Et pourtant ceux qui me connaissent ont peut-être vu que dernièrement je n'ai presque pas le temps de dormir. Je suis hyperactif en ce moment et cela n'est pas près de s'arrêter... J'adore ça et j'espère que ça va continuer ; malgré le fait que je n'ai pas le temps de souffler et que tout ce qui m'occupe n'est pas plaisant, j'aime bien me coucher le soir avec la sensation d'avoir vécu ma journée jusqu'au bout. Je suis serein, malgré tous les petits problèmes quotidiens, et je souris à la vie.
Pourquoi souhaiter une vie plus tranquille, du temps pour me reposer, du temps pour rien faire, quand je suis à un pas de ce que j'ai toujours rêvé ? Non je ne rêve pas d'une vie parfaite... cela serait ennuyant, d'autant plus que je ne suis pas du tout à un pas d'avoir cette vie parfaite. Non je ne souhaite pas avoir une vie parfaite, mais une vie heureuse, entouré de tous ceux que j'aime, avec un homme à côté de moi quand je me réveille le matin et une occupation qui me plait et passionne.
Je pensais à mon avenir ces derniers jours (mais d'ailleurs pourquoi précipiter les choses ?) et je me disais que je suis à moitié de ma vie académique. Dans trois ans au plus tard je quitterai l'Université de Neuchâtel pour entrer dans le monde du travail (concept qui m'effraie), ou peut-être le monde du travail m'offrira une place à l'Université de Neuchâtel. Quoiqu'il en soit, je ne choisirai pas mon travail en fonction de l'argent qu'il me rapportera ; je préfère gagner moins et trouver quelque chose qui me passionne, plutôt qu'être payé pour m'ennuyer. Et pourtant il y a des gens qui font un choix complètement opposé au mien et préfèrent une majeure "stabilité" économique à la satisfaction de faire un travail qui leur plait. Un sacrifice envisageable pour se bâtir un avenir sûr ? En tout cas pas pour moi...
En tout cas je ne suis pas ici pour critiquer ceux qui choisissent ce mode de vie ; c'est leur choix et je le respecte.
C'est en tout cas incroyable : j'ai un tas de boulot pour l'uni (eh oui, le boulot ne fait que s'empiler), je suis célibataire (ma vie sentimentale peut-être comparée à un désert) et j'ai encore du mal à me décider à faire mon coming out auprès de mes parents, mais en ce moment je suis serein ; ce soir je suis allé au cinéma pour voir Rencontres à Elisabethtown, avec Orlando Bloom (ce mec est superbe) et Kirsten Dunst (j'adore cette actrice) et je suis sorti du cinéma avec le sourire sur les lèvres. C'est un film qui m'a apaisé, qui a apaisé mes craintes face à mon exposé d'anglais de demain et à mon seminaire d'histoire du neuf décembre, je rélativise le poids de ceux deux travaux, et ceci grace à ce film ; il m'a vraiment plus et j'ai été positivement impressionné.
Je ne vais pas faire ici le résumé du scénario ni une critique personnelle, mais juste une petite réfléxion par rapport à un passage du film : Drew (Orlando) vient d'avouer à Claire (Kirsten) qu'il a fait perdre 1 milliard de dollars à sa compagnie. Il est désésperé et il se fait beaucoup de soucis par rapport à ce qu'il définit comme un véritable fiasco. C'est alors que Claire lui dit une chose qui m'a beaucoup frappé (à quelques mots près): "Tu sais, t'es un artiste et l'échec était retentissant. Or tu n'es pas le type qui se fait démonter par cet échec et qui attend que les conséquences tombent sur lui. Tu gardes ton sourire et tu es fier de ce que tu as fait, tu ne te caches pas". Oui bon le sens était à peu près celui là, mais j'aime bien cette façon de voir les choses : t'as échoué mais t'as le courage de garder la tête haute, c'est ce que je compte faire tout le long de ma vie : je compte être fier de ce que j'arriverai à faire, c'est important pour moi.
Bisoux
Impressive
Ecrit par Impressive, le Mardi 8 Novembre 2005, 00:28 dans la rubrique "Le Journal Intime".