Raison et Sentiments
--> De la question du contrôle
Ces derniers jours n'ont pas été faciles. J'ai eu des moments de desespoir suivis par des moments de joie, suivis à leur tour par d'autres moments de desespoir et tristesse. Je n'arrive pas à voir où j'en suis, je suis perdu, j'ai perdu le contrôle.
Le contrôle. C'est une belle chose le contrôle ; il nous fait sentir tous puissants, invincibles, capables d'accomplir des exploits qui dépassent nos forces. J'ai toujours été capable d'excercer un certain contrôle sur ma vie et j'en ai toujours été fier ; ma vie suivait tout le temps la direction que je lui indiquais et c'est pour cette raison que ces derniers jours ont été si pénibles... tout à coup je crains avoir perdu le contrôle de ma vie et d'être à la merci des aléas et du hasard.
C'est un sentiment qui est bien loin de me plaire ; je ne supporte pas toutes ces inconnues dans ma vie. Tous mes efforts pour revenir en arrière n'ont donné aucun résultat, donc il me faut aller en avant, continuer et chercher à limiter les dégâts... comme si ceci était facile et réalisable. Je sais quelle est la raison de cette instabilité dans ma vie et je ne suis pas près de l'encadrer et de la contrôler ! Comment pourrais-je, petit homme du XXIe siècle, contrôler des forces que personne auparavant n'a jamais parvenu à dompter ? Eh bien je n'ai aucune chance de réussite !
La seule chose que je peux faire c'est de me rendre à l'idée que je ne peux pas tout contrôler, et que je dois toujours être conscient qu'il y a des inconnues qui peuvent bousculer notre vie à tout moment. Et pourtant ce n'est pas facile d'admettre une défaite... ça fait toujours mal de se rendre compte qu'on a échoué et que quelqu'un (ou quelque chose à eu raison de nous, de notre force, de notre détermination).
J'ai toujours été mauvais perdant... Je n'aime pas perdre ou échouer. Face au constat que je ne peux pas tout contrôler dans ma vie, j'ai commencé à détester tout ce qui m'échappait : j'ai détésté le destin (ou Dieu si vous y croyez) pour avoir fait entrer l'amour dans ma vie et j'ai regretté ces anciens jours de ma vie quand je ne connaissais pas l'Amour et je vivais si bien, sans soucis et sans souffrances. J'ai souhaité de ne jamais être tombé amoureux, d'avoir été capable de garder ma vie "under control" et j'ai sombré dans des pensées très noires.
J'ai donc désiré, pendant un moment, une vie sans amour croyant que ma vie aurait par conséquent été plus heureuse. Quel souhait de fou ! Je m'en suis vite rendu compte... Malgré le fait que je ne puisse pas tout contrôler, je vis une belle vie, entouré de mes proches ; je reçois beaucoup d'amour d'eux et j'ai compris que si l'amour n'existait pas, je perdrais aussi cet amour amical ou familial qui m'est administré avec autant de générosité. Et je me suis donc rendu compte que j'en creverais. C'est vrai, l'amour nous fait parfois souffrir, surtout si on le cherche au mauvais endroit, mais il ne faut jamais, jamais, jamais oublier que dans la plupart des cas, ils nous fait vivre, il nous soutient et il nous console.
J'apprends donc à vivre avec ces aléas de la vie incontrolables. Je pense que le jour où j'arriverai à faire abstraction de cette incapacité de tout diriger je pourrai enfin profiter de ma vie jusqu'au bout.
Je vous embrasse
Impressive
Le contrôle. C'est une belle chose le contrôle ; il nous fait sentir tous puissants, invincibles, capables d'accomplir des exploits qui dépassent nos forces. J'ai toujours été capable d'excercer un certain contrôle sur ma vie et j'en ai toujours été fier ; ma vie suivait tout le temps la direction que je lui indiquais et c'est pour cette raison que ces derniers jours ont été si pénibles... tout à coup je crains avoir perdu le contrôle de ma vie et d'être à la merci des aléas et du hasard.
C'est un sentiment qui est bien loin de me plaire ; je ne supporte pas toutes ces inconnues dans ma vie. Tous mes efforts pour revenir en arrière n'ont donné aucun résultat, donc il me faut aller en avant, continuer et chercher à limiter les dégâts... comme si ceci était facile et réalisable. Je sais quelle est la raison de cette instabilité dans ma vie et je ne suis pas près de l'encadrer et de la contrôler ! Comment pourrais-je, petit homme du XXIe siècle, contrôler des forces que personne auparavant n'a jamais parvenu à dompter ? Eh bien je n'ai aucune chance de réussite !
La seule chose que je peux faire c'est de me rendre à l'idée que je ne peux pas tout contrôler, et que je dois toujours être conscient qu'il y a des inconnues qui peuvent bousculer notre vie à tout moment. Et pourtant ce n'est pas facile d'admettre une défaite... ça fait toujours mal de se rendre compte qu'on a échoué et que quelqu'un (ou quelque chose à eu raison de nous, de notre force, de notre détermination).
J'ai toujours été mauvais perdant... Je n'aime pas perdre ou échouer. Face au constat que je ne peux pas tout contrôler dans ma vie, j'ai commencé à détester tout ce qui m'échappait : j'ai détésté le destin (ou Dieu si vous y croyez) pour avoir fait entrer l'amour dans ma vie et j'ai regretté ces anciens jours de ma vie quand je ne connaissais pas l'Amour et je vivais si bien, sans soucis et sans souffrances. J'ai souhaité de ne jamais être tombé amoureux, d'avoir été capable de garder ma vie "under control" et j'ai sombré dans des pensées très noires.
J'ai donc désiré, pendant un moment, une vie sans amour croyant que ma vie aurait par conséquent été plus heureuse. Quel souhait de fou ! Je m'en suis vite rendu compte... Malgré le fait que je ne puisse pas tout contrôler, je vis une belle vie, entouré de mes proches ; je reçois beaucoup d'amour d'eux et j'ai compris que si l'amour n'existait pas, je perdrais aussi cet amour amical ou familial qui m'est administré avec autant de générosité. Et je me suis donc rendu compte que j'en creverais. C'est vrai, l'amour nous fait parfois souffrir, surtout si on le cherche au mauvais endroit, mais il ne faut jamais, jamais, jamais oublier que dans la plupart des cas, ils nous fait vivre, il nous soutient et il nous console.
J'apprends donc à vivre avec ces aléas de la vie incontrolables. Je pense que le jour où j'arriverai à faire abstraction de cette incapacité de tout diriger je pourrai enfin profiter de ma vie jusqu'au bout.
Je vous embrasse
Impressive
Ecrit par Impressive, le Jeudi 26 Janvier 2006, 13:53 dans la rubrique "Le Journal Intime".
Commentaires
Elseanor
26-01-06 à 15:05
pourtant, garder le contrôle sur tout, c'est important! mais lâche prise si tu ne te sens pas heureux...
biz'
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Eurydice
28-01-06 à 21:54
Moi aussi ces derniers jours je souhaitais qu'il n'y ait pas d'amour..... parce que c'est compliqué et que ça fait trop souffrir... mais comme toi je me suis vite rendue compte que je ne serais rien sans....
C'est un beau bazar la vie quand même...!
Bizouxxx
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